L’ITC entame une nouvelle phase de son travail avec l’industrie tunisienne de l’habillement. Elle sera l’occasion de travailler directement avec les entreprises pour introduire des systèmes numériques et des processus plus durables.
Le recours à la production circulaire permettra surtout d’éviter la production de déchets. Non seulement c’est meilleur pour l’environnement, mais cela donnera un avantage concurrentiel aux entreprises en apaisant les préoccupations des consommateurs concernant la mode éphémère.
Sous ces auspices, les entreprises pourront créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, en particulier pour les femmes.
La deuxième phase du projet a été lancée à Tunis le 14 juin 2024.
« Nous célébrons aujourd’hui les succès de la phase initiale et entamons un nouveau chapitre prometteur qui va stimuler la compétitivité à l’exportation du secteur textile tunisien, grâce au développement économique et à la création d’emplois », s’est réjoui Mehdi Chaker, chef de projet de l’ITC.
Au cours de la première phase du projet, intitulé GTEX/MENATEX, le travail du Centre du commerce international (ITC) avec les décideurs politiques a permis d’améliorer l’environnement réglementaire. Les équipes du projet ont collaboré avec des organisations d’appui aux entreprises et des institutions académiques pour améliorer la formation. Des experts ont également travaillé directement avec des petites entreprises et des créateurs de mode pour les aider à améliorer leurs activités. En outre, un appui spécifique a été apporté aux régions intérieures hors de la capitale.
Le résultat de ce travail intense est explicite : 44 petites entreprises ont pu effectuer des transactions commerciales internationales et 586 nouveaux contrats ont été signés, ce qui a entraîné une augmentation de 45 millions de dollars de la valeur des exportations.
Depuis 2017, année de démarrage du GTEX/MENATEX, les entreprises bénéficiaires ont créé 3 140 emplois. À titre d’illustration, l’ouverture d’une nouvelle unité au sein d’une entreprise à Gafsa a conduit à la création de dix nouveaux postes.
Dans le cadre de ce projet, l’attention portée à la question du genre a permis d’attribuer 422 de ces nouveaux emplois à des femmes, et de favoriser la promotion de 218 femmes à des postes plus élevés. En outre, quatre créatrices ont acquis une visibilité internationale et obtenu des commandes d’une valeur de 10 000 dollars de la part de nouveaux clients en Belgique et aux Émirats arabes unis.